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Abbas Halabi à « L’OLJ » : Ma priorité, c’est la survie d’une école publique en danger

Anne-Marie El-HAGE- Il a pris ses fonctions le 10 septembre dernier, jour de la formation du gouvernement dirigé par Nagib Mikati, dans un contexte d’effondrement généralisé du Liban et de son secteur éducatif, autrefois si vanté. Abbas Halabi, ministre de l’Éducation proche du leader druze Walid Joumblatt, a déjà relevé son premier défi. Lancer l’année scolaire en présentiel, après deux années chaotiques d’enseignement à distance. « Deux années pour rien », comme se complaisent à qualifier les années de pandémie de Covid-19 une importante partie des élèves du public et même du privé, car ils n’ont quasiment rien appris. Cet ancien magistrat, professeur à l’Université Saint-Joseph, conseiller juridique de la banque BBAC, bardé de grands diplômes (droit libanais et français, licence en droit français et libanais de l’USJ, diplôme en droit européen communautaire du Centre européen universitaire de Nancy, diplôme en droit comparatif du Centre international de droit comparé de Paris, diplôme de l’Institut des études judiciaires au Liban, DESS en droit privé de Paris X Nanterre), explique dans une interview exclusive à L’Orient-Le Jour sa priorité absolue pour l’année scolaire : « Assurer la survie de l’école publique qui souffre d’une crise sans précédent et, par le fait même, les intérêts des élèves. » L’occasion, au passage, de balayer les rumeurs qui circulent sur la toile et de rappeler que les élèves de mère libanaise bénéficient des mêmes conditions que leurs pairs libanais à l’école ou à l’université publique (la mère libanaise ayant épousé un étranger ne peut transmettre sa nationalité à sa famille, NDLR).
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