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Ce que l’économie libanaise risque de perdre

Philippe Hage Boutros avec service web- Nouvel épisode dans l’interminable feuilleton des tensions diplomatiques entre les pays du Golfe et le Liban sur fond de conflit par procuration entre l’Arabie saoudite et l’Iran. Vendredi soir, le royaume wahhabite a annoncé plusieurs importantes mesures de rétorsion après les propos du ministre de l’Information Georges Cordahi concernant la guerre au Yémen et l’implication des pays du Golfe dans ce conflit, « le contrôle » du Hezbollah qualifié de « terroriste » sur le pouvoir de décision de l’État, le soutien du parti chiite aux houthis du Yémen ou encore le fait de n’avoir « mis en place aucune des mesures réclamées concernant le trafic de drogue cachée dans des produits d’importation ». Samedi, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Fayçal ben Farhan, a déclaré qu’« il n’y avait pas de crise avec le Liban, mais une crise au Liban en raison de l’hégémonie iranienne ».
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