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Comment retirer (une petite partie de) son argent coincé en banque au Liban

Service économique-Du rafistolage. C’est ainsi que l’on pourrait qualifier les dizaines de circulaires – près de 80, entre principales et intermédiaires – de la Banque du Liban (BDL) publiées depuis le début de la crise qui a éclaté en 2019 et porté l’estocade aux banques du pays, sous le regard d’autorités dont la crédibilité s’est effondrée au même rythme que la livre libanaise – près de 27 500 livres pour un dollar hier, pour une parité officielle de 1 507,5 livres sous respiration artificielle.Rendant page blanche en ce qui concerne les réformes essentielles à mettre en œuvre dans le secteur, la BDL n’a par contre jamais été à court d’idées pour tenter, en théorie, de mitiger les conséquences de cette crise sur les déposants libanais, dépossédés par les banques de leurs droits d’accéder librement à leurs fonds en devises comme en livres. Avant la crise, les conversions au taux officiel stabilisé par la BDL depuis 1997, dont bénéficiaient les clients des banques libanaises, étaient quasiment automatiques, tandis que les limites des opérations de conversion, de retrait et de transfert vers l’étranger étaient très souples.
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