Comment l’appropriation d’une gestion reposant sur les compétences pourrait-elle modifier l’avenir de la fonction publique libanaise? Quels seraient les défis et les opportunités engendrés par cette démarche ?
Cette rencontre a pour objectif d’initier le dialogue autour de l’adoption de l’approche par compétences dans une perspective de modernisation des services publics.
Elle fut l’occasion d’exposer des expériences et initiatives de modernisation dans ce domaine notamment l’expérience française et celles lancées par le Conseil de la Fonction Publique au Liban, l’Institut des Finances Basil Fuleihan, et le Bureau Technique des Villes Libanaises (BTVL). Elle a aussi été l’occasion de partager le rapport et de présenter le cadre conceptuel de la gestion basée sur les compétences.
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La gestion basée sur les compétences a fait ses preuves dans les secteurs privé et public de nombreux pays, dans des contextes culturels et organisationnels très différents. L’expérience a montré que dans un pays comme la France, cette approche pourrait être utilisée et intégrée au sein du système global de la fonction publique dite de carrière. Son application aurait des implications sur les modes de gestion notamment la planification des ressources humaines, le recrutement et la sélection des cadres, la gestion des carrières et de la mobilité, les politiques de formation, l’évaluation de la performance et les rémunérations.
Plusieurs pays sont parvenus à mener avec succès la transition d’une approche statutaire vers une approche de gestion prévisionnelle des compétences. Nos regards sur ces expériences internationales, nous permettent de réfléchir sur l’application de ce mode de management dans le contexte de la fonction publique libanaise et de promouvoir certaines actions ayant déjà été expérimentées par d’autres structures.
Dans ce contexte, comment l’appropriation d’une gestion reposant sur les compétences pourrait-elle modifier l’avenir de la fonction publique libanaise? Quels seraient les défis et les opportunités engendrés par cette démarche ?
C’est à ces questions que répondent les principales idées avancées dans le rapport «L’Approche par compétences peut-elle modifier l’avenir de la fonction publique libanaise ? », publié par l’Institut des Finances Basil Fuleihan. Ce rapport rend compte du programme de formation offert aux hauts-fonctionnaires libanais de 2010 à 2015 et inscrit dans une culture réformiste.
L’Institut des Finances Basil Fuleihan, l’Observatoire de la Fonction Publique et de la Bonne Gouvernance de l’USJ, et l’Ecole Nationale d’Administration -Liban ont conjointement organisé cette Rencontre-Débat qui a pu rassembler les acteurs les plus impliqués dans la mise en œuvre de l’approche par compétences dans le secteur public au Liban avec la participation d’environ 60 hauts cadres et dirigeants du public et du privé, ainsi que les universitaires et les représentants des organisations internationales au Liban.
L’expérience française dans le domaine de construction de vivier de compétences pour les hauts cadres de l’administration publique a été présentée par le Directeur des relations extérieures de l’Ecole Nationale d’Administration en France, M. Pierre Thénard.
