Cet article souligne la nécessité d'une lutte internationale contre la grande corruption, qui affecte sévèrement le Liban et d'autres pays, comme en témoignent la crise socio-économique actuelle et l'explosion au port de Beyrouth en 2020.
Début juin, l’Assemblée générale des Nations Unies a tenu sa toute première session spéciale contre la corruption, l’Ungass 2021. Nombre d’acteurs impliqués dans la lutte mondiale contre la corruption attendaient à cette occasion une déclaration politique forte reconnaissant la grande corruption comme un grave problème mondial, mais l'Assemblée a manqué l'occasion de mettre en place de nouveaux cadres pour y faire face, se limitant à rappeler les obligations de la Convention des Nations Unies contre la corruption de 2003.
Malgré cela, de nombreux pays et figures internationales soutiennent la création d'une Cour internationale anti-corruption chargée de poursuivre les affaires de grande corruption dans les pays, surtout ceux incapables de le faire par eux-mêmes.
Cet article publié dans L'Orient Le Jour , le 7 Août 2021.